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8 mars 2009

Chapitre 1.

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1.

└────┘ 

   Une Chimère apparut dans l’obscurité macabre de la nuit, la pleine lune rayonnait de tout son éclat. Une silhouette se découpait dans la lumière livide. Son corps long et élancé, bien plus grand que la moyenne des êtres humains, mesurait plus ou moins deux mètre trente. L’homme se posta sur un rocher. Ses yeux blancs resplendissaient dans le noir. Il grogna, et retroussa ses babines en découvrant des dents longues et acérées. Il se courba, baissa la tête. Son corps fut secoué de tremblements et il poussa un rugissement qui retentit dans la vaste vallée encore plongée dans la nuit. 

  La nuit tombée, projetait un fin voile de brume qui rendait le paysage inquiétant. Des craquements retentissaient dans la forêt. Petit à petit le vent se leva. Transforment l’atmosphère, la rendant glacial. La pleine lune rayonnait de toute sa grandeur. Elle éclairait à présent la vaste clairière. Une biche s’y arrêta un moment et s’enfuit de plus belle effrayée par un bruit qui n’avait pas de rapport avec la forêt ni avec la nuit...

   Des ombres apparurent. A présent des voix cassaient l’ambiance dérangeante de la nature plongée dans l’obscurité. Des rires, des mouvements, des cris. Le groupe s’assit à un endroit ou l’herbe avait été enlevée et où des cendres s’éparpillaient, vestiges de la nuit passée. L’atmosphère glaciale disparut petit à petit grâce à la chaleur humaine.

   Owen alluma le feu. Apportant un peu plus de lumière dans la clairière. Des visages se découvrirent. Le garçon était plutôt rond. Ses yeux gris absorbaient l’éclat des flammes dansantes. Ses cheveux, courts, semblaient de couleur sombre. Il n’était pas très grand ni robuste, juste grassouillet. D’autres jeunes se tenaient derrière lui, tous masculins. Owen se recula et se posa sur un rondin de bois usé. Il jeta des brindilles dans le feu.

  « Quelqu’un a quelque chose à raconter d’inquiétant ? lança t’il sur un ton de défit. Il semblait amusé.

   Moi ! Un garçon ténu aux cheveux blonds parla. C’est une histoire de Lycanthrope. Qui vient de cette forêt. Quand la lune est pleine ; des gens s’étaient assis dans cette clairière, et a minuit une ombre leur ait apparue, a la lisière des bois. Une ombre, pas d’homme, mais énorme. Un lycanthrope ! Ses yeux verts, comme ceux des chats, brillaient dans le noir.

   Le garçon recula et paru très effrayé.

   Ho mon dieu ! Hurla-t-il. Une ombre là bas ! Tous les autres se retournèrent eux aussi inquiets. C’est une Blague ! Railla-t-il.

   Tu es vraiment con. Owen lui donna une claque dans le dos. Il n’est même pas minuit d’ailleurs !

   Alors peut être à minuit ? Alexandre pouffa.

    Le lycanthrope est un être qui se transforme à chaque pleine lune. Enchaina un autre. Un être qui est maudits. Cela peut être héréditaire. Le jour il peut sortir comme un être normal. Il se nourrit de sang comme ses confrères les « vampires ». Quand le lycanthrope se transforme, il est très puissant, et très violant, il ne sait pas se contrôler. Il peut manger un homme. Il est mit homme, mit loups. Grand et élancé. Ses yeux sont totalement blancs. Il se tient sur ses jambes, Il…

    Merci monsieur fan du fantastique de nous avoir donné cette définition aussi élaborée ! Coupa Owen en se moquent de Josh. Mais je ne crois pas à ces choses là. C’est idiot, on sait tous que si cela existait on le verrait non ? Comme les fantômes ou les vampires. Il y aurait bien plus de meurtres et de problèmes. On a jamais rien su prouver d’ailleurs. Je ne crois que ce que je vois. Et quand je verrais j’y croirais.

  — T’as bien raison. Dit Tinaan. » 

   

   Minuit arriva. Ils se tenaient tous encore dans la clairière. Owen était toujours assis sur son bout de bois. Il grelottait. Les flammes dansaient de plus belle en projetant des cendres autour d’elles. Un hurlement retentit, comme celui d’un loup, un hurlement qui glace le sang. Plongeant la clairière dans un silence oppressant. Les garçons se regardaient chacun a leur tour. Les uns plus inquiet que les autres.

   « Une chouette. Owen se leva. Je vais pisser. Dit-il.

   Attends tu n’as pas peur qu’il y ait un loup garou blotti dans ces bois ? Railla Tinaan. Et qu’il te saute dessus ?

   — Si il tente de me sauter dessus je lui demanderais une photo comme ça on pourra dire que les loups garous existent, et si il ne veut pas je lui demande qu’il me morde ! »

   Owen marcha vers les bois, et s’enfonça dans le noir. Il ne semblait pas avoir peur, du moins quasiment pas. Il se mit à coté d’un arbre, debout, et se soulagea en regardant s’il n’y avait personne autour de lui. Quand il eut fini, un craquement le fit sursauter. Il crut voir une ombre gigantesque. « Mon imagination » déduit il pour se rassurer. Mais il se sentait observé. Il recula en regardent toujours autour de lui. Il trébucha sur une branche. Un autre craquement retentit, Owen sentit ses tripes remonter. Il tremblait. Il se releva et se mit à détaler. Il déboucha dans la clairière. Le feu avait été éteint. Les autres semblait être partit sans lui. Owen ne se souvenait pas du chemin de retour… Les bois autours de lui paraissaient le menacer. A présent il commençait à avoir peur. Pourquoi avait il voulu venir dans cette forêt ? Il se trouvait stupide. Un hurlement retentit à nouveau, plus proche. Il se croyait dans un cauchemar. Le vent recommença a souffler. Encore plus violemment, cachant les craquements inquiétants des arbres. Le cœur d’Owen palpitait. Le paysage se mit à tourner, sa vue se brouilla. Avant de tomber évanouis dans l’herbe l’ombre menacente réapparut au fond de la clairière, éclairée par la lune…

   L’aube s’étendait sur la clairière. De la pluie était tombée pendant la nuit. L’herbe ainsi qu’Owen, trempée, dégageait une buée froide et invisible sous le soleil pale. Le garçon ouvrit les yeux. Il ne lui était rien arrivé. Il se trouvait encore plus stupide à présent. Son esprit lui jouait des tours, des Mauvais tours. Il se releva, chancelant. Il devait tout de même retrouver son chemin. Mais le jour semblait adoucir l’atmosphère, le rendre moins oppressant. Il s’avança vers le bois. Le foret resplendissait, d’une beauté incroyable. Les branches des arbres filtraient la lumière. Un voile fin, translucide, recouvrait le décor. Owen passa dans un de ces rayonnements, sentant la chaleur qui réchauffait son corps et ses vêtements trempés. Il resta inerte un instant puis reprit son chemin. En se promettant de ne jamais revenir.

    Owen tourna en rond pendant plus d’une heure et finit par voir un trou dans la végétation. Il s’y rua et déboucha à l’arrière d’une maison, abandonnée à première vue. Il s’en approcha ; Il n’y avait plus de vitres aux fenêtres. Des briques manquaient aux murs. La peinture, enlevée, renforçait le côté sinistre du bâtiment. Owen fit le tour de celui ci. L’avant, lui aussi dans un piteux état, montrait sa vieillesse. La porte, défoncée restait ouverte. Une odeur affreuse s’en dégageait, une odeur de mort, de cadavres. Le garçon avança. Il enjamba la porte. A l’intérieur, il n’y restait que des débris, ainsi que des fauteuils dont les housses étaient troués. Owen commença à escalader l’escalier qui craquait sous ses pas. Il semblait attiré par l’odeur putride. Une lumière blanchâtre sortait d’une des portes ouverte. Un cri strident tétanisa Owen, Il venait lui aussi du même endroit. Il ne pouvait plus avancer. Il se colla contre le mur, sa respiration était lente et audible. Il devait rebrousser chemin, mais il n’en avait pas le courage. Il se mit à redescendre les escaliers en longeant le mur. Il posa un pied sur le plancher, il avait utilisé toutes ses forces. En faisant le moins de bruit possible, en se contrôlant, il sortit de la maison calmement. Il respira l’air frai de l’extérieur. Pourquoi l’être humain était-il si curieux ? Owen aperçu une route boueuse. Il se mit à courir. L’air, redevenu froid, lui glaçait les poumons, il était essoufflé.

   Il arriva enfin dans un village. Il ne savait pas lequel, certainement loin de chez lui. Il devait trouver un téléphone. Il avait perdu le sien il y a deux jours.

   Le village était vide. Il n’y avait pas un bruit. Il s’arrêta. Un téléphone public se tenait accrocher a un mur. Owen s’en approcha et lut « 1 minute – 50 cent »  « Cher » pensa t’il. Il fouilla dans sa poche. Il lui restait tout juste pour appeler pendant 1 minute. Il entra la pièce et fit le numéro de sa mère.

   « C’est Owen, tu sais venir me chercher ?

    Ou étais tu, on s’est inquiété pour toi ! Je viens te chercher !

    — Je suis à…Owen se tourna dans tout les sens. Jusqu'à ce qu’il voit un panneau qui affichait ‘’All’sen’’. A All’sen ! Je t’expliquerais. »

   La communication se coupa. Owen était de nouveau seul. Il s’avança vers l’Église du village ; elle était elle aussi vieille. Des énormes vitraux représentaient des scènes de la bible. Certain d’entre eux avaient été détruit.

   Qu’était cette ville avant de ressembler à des débris ? Il s’assit sur les marches. Il se mit à jouer avec une brindille quand son attention fut attirée par un mouvement. Il releva la tête. Son cœur palpita. Il crut voir quelque chose au bout du chemin boueux. Une silhouette humaine. Mais l’image effrayante disparue. Et quelque chose bougea plus proche de lui. Un homme se tenait a côté d’Owen. Son profil était harmonieux malgré son nez fortement aquilin. Il paraissait avoir des origines indiennes, dû à sa peau mate et ses cheveux longs et noirs. Il se tourna vers Owen qui découvrit avec horreur l’autre partie de son visage, brulée. Sa peau, ornée de cloches était rougeâtres. Un œil lui manquait. Et sa bouche n’était plus que points de sutures.

   «  Quoi ? Siffla-t-il d’une voix perçante.

    —    Rien. Vous m’avez fait peur je pensais être seul.

   — Moi aussi figure toi. Je cherchais quelque chose dans la maison que tu as visité sans autorisation.

   Owen ravala sa salive. Il torturait certainement quelqu’un dans cette maison. Et il allait peu être le prendre lui aussi ? Ou alors était ce lui qui avait crié ?

   — Je suis désolé.

   Owen vit la voiture de sa mère arriver. Il lui fit un signe.

   —    Au revoir. Dit-il à l’homme. »

   Il s’approcha du véhicule, ouvrit la portière et s’assit sur le siège avant.

   « Alors. Dit Juliette furieuse.

   Il y avait en même temps de l’anxiété dans sa voix. Ses cheveux, relevés en chignon, paraissait salle. Et des creux s’étaient creusés sous ses yeux. Elle semblait l’avoir chercher pendant toute la nuit. Ce qui était le cas…

    Humm… Hier donc, Nous sommes allés dans une clairière et nous nous sommes raconté des histoires sur les lycanthropes, puis nous avons entendu un hurlement, certainement une chouette. Au final j’ai été aux toilettes et quand je suis revenu ils s’étaient enfuit. Malheureusement je ne connaissais pas le chemin, donc j’ai dormi dans la clairière…Je sais c’est idiot. Je suis vraiment désolé. Je ne recommencerais plus…

   Sa mère le regardait du coin de l’œil.

       Tu es certain que ça c’est passé comme ça ?

       Hum, oui j’imagine…

       Ne recommence pas.

  C’est sur.  Marmonna Owen. Renfrogné. Tu as vu l’homme assis a côté de moi ? Il était très bizarre…Il avait le visage affreusement abimé.

   — Il n’y avait personne a côté de toi Owen. »

   Owen se tut. Elle voulait le rendre fou, certainement…Il l’avait vu, il lui avait même parlé…

   Il se mit à observer le paysage qui défilait derrière la fenêtre. Comment ses amis avaient pu éteindre le feu a cette vitesse et s’enfuir s’en lui ? Ils n’auraient jamais fait ça. Il devait les appeler, pour savoir. Sa main se crispa. Il ne pouvait concevoir qu’ils soient morts. Sa mère l’observait toujours d’une façon inquiète. Elle se tourna vers lui. « Que ce passe t’il ? » Owen ne répondit pas il paraissait absent. Il n’entendait même plus. Elle n’insista pas.

   Ils arrivèrent devant leur maison. Petite bâtiment en brique jumelé. Ils vivaient en pleine ville. Ils ne possédaient pas beaucoup d’argent, car il n’y avait qu’un salaire, celui de Juliette, qui n’était pas grand-chose pour une famille de cinq…

   Owen fut content de retrouvée son chez lui. Il sortit de la voiture et entra. Il se dirigea automatiquement vers le téléphone. Et commença pas Alexandre. Sa mère répondue :

   «  Bonjour Madame George. Alexandre est il là ?

   Non. Je pensais qu’il était avec toi. Aucun de ses amis n’est rentré. Que c’est il passé ?!

   —Je, je ne sais pas… »

   Owen lâcha le téléphone qui tomba à terre en se fracassant. Il avança vers le fauteuil et tomba écroulé sur celui-ci. ‘’Ils sont morts’’ Murmurait une petite voix dans sa tête. Non ça ne pouvait être possible, comment allait il faire. Comment allait-il raconter ça. ‘’ J’ai vu un loup garous dans les bois ou plutôt plusieurs, et ces eux qui ont mangés mes amis. ‘’ Il serait pris pour un fou. S’il ne l’était pas déjà. A partir de quand les policiers allaient ils débarqués ? Il devait retrouver un de ses amis, absolument. Il se leva en oubliant sa promesse. Comment allait-il trouver la clairière ? Clémence ! Elle savait comment y aller. Il sortit de sa maison en courant, elle n’habitait qu’à quelques mètres de chez lui. Il frappa violemment contre la porte. Qui s’ouvrit. Une jeune fille de corpulence assez forte et aux cheveux châtain apparut. Elle adressa un sourire amical à Owen.

   «  Tu dois venir avec moi ! »

   Il agrippa Clémence par le bras et se remit à galoper. Elle fut surprise et ne dit rien pendant tout le chemin jusqu’au bois. Quand le garçon s’arrêta, essoufflé, elle daigna dire quelque chose. 

   « Pourquoi m’emmènes-tu là ? 

  Comment va-t-on à la clairière ? C’est vraiment très important… Je ne peux rien te dire. Mais tu l’apprendras tôt ou tard. Mais ne crois pas les rumeurs, elles sont fausses, je n’ais rien fait.

   Elle le regarda, ahurie. Elle ne semblait n’avoir rien compris. Owen fut soulagé qu’elle ne demande pas plus de détailles. Elle entra dans la forêt. Le garçon ne se souvenait absolument plus d’être passé à ces endroits. Tout semblait différent pendant la nuit. Les formes changeaient d’aspect. Apres quelque minute de marche Clémence lui montra du doigt l’entrée de la clairière.

   Maintenant, Je continus seul. J’ai retenu le chemin

   Tu es sur que…

   Merci mais non. Bonne journée. »

   Owen lui adressa un sourire crispé. Clémence fit demi-tour et partie dans la forêt. Elle disparut dans la végétation abondante. Le paysage semblait changer au fur et à mesure qu’elle s’éloignait. Comme si l’endroit devenait hostile à la seule présence d’Owen. La lumière s’était obscurcie. Il se retourna et se mit face à la clairière. Il se dirigea vers les cendres du feu de la veille. Une trainée de sang, qu’il n’avait évidemment pas vu dans le noir, sinuait dans l’herbe jusqu’aux bois. Il avança et entra à nouveau dans la forêt. Un gémissement le fit sursauter. Il s’approcha et découvrit un corps, déchiqueté.

  « Alexandre ! hurla-il. Tu es vivant, que c’est il passé ?!

   Alexandre recula, il semblait terroriser, Il gémit une deuxième fois. Son corps était quasiment coupé en deux au niveau du ventre. Ses vêtements, taché de sang, cachait des hématomes. La peau de ses jambes semblait avoir été arrachée par un animal féroce. Il avait une fracture ouverte au bras droit. Son visage, grimacent, était remplit de coupures très profondes. Owen avança prés de lui et s’accroupit.

    C’est moi ! Owen !

    Ne… ne m’approche pas. Du sang dégoulinait de sa bouche. C’est toi ! C’est toi qui m’as fait ça! Tu, tu étais devenu un monstre. Tu… Sa voix, faible, paraissait à peine audible.

   Tu délires. Je n’ais pas pu faire ça, J’étais dans les bois. Je vais t’emmener avec moi. Aide-moi, je ne veux pas être condamné pour quelque chose que je n’ai pas fait.

   Tu l’as fait. Tu les as tous tués. L’un après l’autre.

   La ferme ! Rugit Owen. Son regard se perdit dans le vide. Je, je suis désolé. Je ne voulais pas dire ça, je t’assure.

   Tu es complètement fou. »

   Owen tira l’autre garçon sur son dos. Celui-ci hurlait de douleur. Il n’écouta pas ses plaintes et repartit dans les bois. La marche lui semblait à présent plus laborieuse ; Alexandre n’arrêtait pas de bouger dans tous les sens. Son sang ruisselait sur les vêtements d’Owen. Celui-ci sortit de la forêt et porta Alexandre jusqu'à chez lui. Il sonna à la porte. Qu’allaient dire ses parents ? Madame Gorge vint ouvrir, des larmes ruisselaient le long de ses yeux noirs. Elle renifla et aperçu son fils. Un couinement sortit de sa bouche, un petit cri apeuré. Ensuite son visage tira une expression de joie.

   «  Tu l’as retrouvé ! Hurla-t-elle.

   —    Oui mais il a besoin de soins au plus vite !

   —    J’appelle une ambulance, et mon mari. »

Agnesse couru dans une autre pièce. C’était une jolie femme. Grande et mince. Elle teignait ses cheveux blancs en blonds. Elle n’était plus toute jeune mais avait une grande classe. Elle portait toujours des vêtements noirs ou gris, bien repassés, comme une femme d'affaire.

  Owen entra dans le salon, qui sentait bon. Il y avait des fleurs partout. Des grandes fenêtres éclairaient la pièce. Il  posa Alexandre  sur le fauteuil, il se demandait comment il pouvait être encore en vie avec ces blessures. L’autre le regarda, il semblait toujours fou de rage, ou cela cachait peut être de la peur ?  Owen recula, et entendit l’ambulance arriver. Il s’enfuit et couru jusqu'à chez lui. Il grimpa directement les escaliers et alla dans sa chambre. Il retira son t-shirt et le jeta à la poubelle. Il s’étala sur son lit qui craqua sous le choque. Il ne voulait plus penser à rien, jamais. Il voulait tout oublier. Il se recroquevilla sous les draps d’un froid paralysant. Les sens d’Owen semblaient à l’affut. Il paraissait avoir peur d’entendre la police arriver. Il entendait le moindre craquement de sa maison, plutôt ancienne. Il se tourna de tous les côtés, il transpirait. La peur le submergeait. Avait-il fait ça ? Non, il ne s’en rappelait même pas. Comment avait il put tuer cinq personnes d’un coup. Ce n’était absolument pas possible. Il finit par trouver le sommeil, en ayant réussit à faire le vide dans ça tête.

   Owen se retrouva dans la forêt. Il regarda sa montre. Il était bientôt minuit, il connaissait parfaitement cette endroit. Il y avait vu l’ombre. Son cœur se mit à battre plus fort. Lui déchirant la poitrine. Il y eut un craquement, qui le fit sursauter, mais pas un craquement de bois, un craquement d’os, les siens. Chaque partie de son corps croquaient d’une manière inquiétante. Il sentit venir en lui une haine quasiment insupportable. Il regarda à nouveau sa montre. Il était minuit une. Sa mâchoire se crispa et ses dents claquaient. Les yeux verts de Owen devinrent blancs, il tomba a terre, son corps prit de convulsion. Il se redressa, sa peau lui tirait. Il se tenait penché, comme une bête qui marche sur deux pates. Il avança vers le feu encore allumé. Quand il sortit de la lisière du bois, Les rires s’arrêtèrent. Les regards médusés se tournèrent tous vers lui. Owen s’approcha du feu, celui-ci s’arrêta de bruler, le vent s’était lever. Une atmosphère glaciale rendait l’air irrespirable. Il sentit de plus en plus la rage monter en lui. Elle semblait à présent incontrôlable. Il ne devait pas faire ça. Il ne devait pas les tuer, il avait fait un bon en arrière. Il paraissait savoir ce qui allait se passer. Quelque chose qu’il redoutait, qui le révulsait. Son Esprit lui ordonnait d’arrêter, mais quelque chose d’autre lui disait l’inverse. Qui semblait plus puissant que tout. Il s’approchait de plus en plus, en voulant faire demi-tour. Les autres ne l’avaient pas vu dans la lumière, ils ne se doutaient donc de rien. Un se décida à parler. Sa voix tremblait quelque peut.

   « On est dans le noir totale qu’est ce qu’on fait maintenant ? On ne va pas rester planter là. On devrait rentrer.

   Owen, qu’est ce que tu fous ce n’est pas marrant ! »

   Owen ne bougea pas, ses yeux brillèrent dans le noir. Il fut a nouveau prit de tremblement, il se courba, et se mit à courir vers les autres a vive allure.

   Owen se réveilla en sursaut. Son esprit lui jouait certainement encore des tours, des mauvais tours. Comment cela pouvait il être autrement ? Les lycanthropes n’existaient pas. Et en aucun cas il n’en était un. Il enfuit sa tête sous la couverture. « Je suis fou, Je suis fou… » Se répétât il pendant quelques minutes. Il préférait cette façon de voir les choses. Un frisson lui parcouru la colonne vertébral. Il y allait avoir un problème, un gros problème, il le sentait. La sonnette retentit. Owen s’enroula encore plus dans les couvertures. Un policier se tenait surement devant la porte. Qui pouvait bien sonner chez lui à part ça ? Il perçu les voix de l’étage en dessous, jusqu'à percevoir ce qu’ils disaient.

   «  Votre fils est il la ? J’ai des questions à lui posé a propos de plusieurs personnes qu’ils connaissaient. Alexandre George, Josh Almet, Tinaan Liston, Justin Lozan et Hugo Forks. Deux d’entre eux ont été retrouvés. Alexandre George est mort ce matin, votre fils l’avait ramené chez lui. Le deuxième se nomme Tinan. Il est méchamment amoché, mais il vivra, du moins je l’espère.

   — Et qu’est ce que ça à avoir avec mon fils ? Je suis heureuse qu’il soit revenu en vie ! J’ai de la chance. Il a ramené Alexandre, donc il ne peut pas les avoir tué. De plus, Il ne peut pas attaquer cinq personnes d’un coup.

   — Je suis d’accord avec vous, mais le problème c’est que Tinaan affirme que c’est votre fils qui les a attaqué, Et qu’il s’était transformer en animal…oui ça parait bizarre, je vous l’accorde…

   — Ce n’est pas possible. Il est simplement devenu fou. Où je ne sais pas, Il a vu quelque chose qui sortait de son imagination. Il s’était raconté des Histoires de Loups garous avant que ce phénomène arrive.

   — Peut être. Du moins les corps ont tous disparut. A part ceux qu’on a retrouvés en vie. Donc son histoire d’animal peut être plausible…

   — Mais, donc cela n’a rien avoir avec mon fils, c’est un gentil garçon. Beugla-t-elle. Il ne ferait pas de mal aux autres ! 

   — Les parents se trompent parfois sur leur enfant. Je dois le voir obligatoirement. C’est important. Nous ne sommes pas encore certain que ça soit lui, nous n’avons aucune preuve, le sang n’est pas a lui. Il y a juste un garçon qui l’accuse. Un garçon qui a été attaqué et qui a pu s’imaginer n’importe quoi en voyant le tueur. Sur ce point vous avez raison

   — Très bien. Je vais vous le cherchez. »

  Owen entendit quelqu’un monter les escaliers. Un pas lent et léger. Sa mère entra tremblante. Elle le regarda, furieuse. Le garçon se leva. Il avait mal au ventre, il paraissait sur le point de s’évanouir. Il doutait lui-même de la réalité…Il ferma les yeux un instant. Et il entendit une voix lui dire :

   « Il y a quelqu’un qui t’attend en bas… » 

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